Une communauté de pratique est essentiellement composée de deux mouvements, la participation et la réification. Le premier mouvement précède le second qui est, toutefois, aussi important que le premier.
Par participation , il est entendu l'écoute ou la lecture des propos d'autres membres de la CoP ainsi que les contributions verbales, écrites ou autres.
Par réification , il est entendu la préservation d'une action, d'une pratique par un concept, une écriture, une photographie ou autre forme d'artéfact.
Une communauté de pratique spontanée est habituellement de nature informelle et ses membres, qui font des apprentissages de par leur participation à cette CoP, voient rarement ceux-ci reconnus. Leur motivation est surtout intrinsèque du fait qu'ils et elles poursuivent un intérêt professionnel tout en visant à mieux effectuer, individuellement et collectivement, la pratique sur laquelle elles et ils se penchent.
Une communauté de pratique pilotée bénéficie d'un support organisationnel si les membres qui l'ont initiée le souhaitent ou, encore, si l'organisme qui en a pris l'initiative fait appel à des volontaires pour en faire partie et leur offre certaines conditions facilitantes. Celles-ci varieront en fonction du contexte, mais les suivantes s'avèrent les plus appréciées: 1) mission claire; 2) effectuée sur le temps de tâche; 3) assortie de certains modes de reconnaissance.
Les principales activités liées au démarrage, à la mise en route et au bon fonctionnement d'une CoP (ou d'une CoPeR si la CoP dispose d'une espace de collaboration numérique) sont les suivantes: